L’ennui. C’est un bien beau mot pour signifier ces longues journées passées sur le trône, à n’entendre que les pleurnicheries du peuple. Heureusement que cela n’a lieu que deux fois par ans.
– … C’est pourquoi je demande à notre noble Roi de faire justice et de punir l’effronté qui à encore détruit mes magnifiques pastèques !
– Adressez vous au chef e la sécurité, ici présent, pour ce genre d’affaires. Et vous en avez le droit à n’importe quel moment de l’année…
Korose eut un petit sourire en voyant le regard noir de son chef de la sécurité et frère, Hasha. Après une seconde, celui-ci fit un grand sourire au citadin et l’invita à le suivre dans une petite pièce.
Le Roi profita d’un retard dans la file d’attente pour s’éclipser de la salle et fût satisfait d’entendre hurler le paysan suivant que la journée n’était pas finie, alors que les gardes semblaient le repousser vers la sortie.
En un éclair, le Roi se retrouva dans sa chambre et s’écroula sur son lit. Il observa la mosaïque plafonnière représentant son père abattant un seigneur du feu. Korose avait fait réaliser cette mosaïque par un artisan d’Astralianna, pour rendre hommage au Roi qui venait de mourir.
L’ennui de la journée se dissipa à l’idée d’un combat contre les seigneurs du feu et n besoin d’action monta à l’esprit du Roi. Il sortis en trombe de la chambre et se dirigeât vers les terrains d’entraînement, au nord du palais. Cette zone d’entraînement présentait tout le nécessaire à un guerrier, champs de tir à l’arc ou toute autre arme à distance, terrain de duel à l’épée, champs où les cavaliers s’occupait de leur montures et enfin, une arène de tournoi des plus magnifiques.
Il retrouva comme d’habitude les gardes royaux qui s’entraînaient, et donna du fer avec eux pendant plus d’une heure. Le niveau de certains était particulièrement élevé et pour peu que le roi fasse des erreurs, ils franchissaient sa garde. Mais il ne portait pas son gant et n’utilisait pas les forces de la terre.
Alors que Korose se reposait en observant les duels acharnés de ses gardes, il reconnut son frère de l’autre côté du terrain. Il le rejoint et ils discutèrent ensemble de combat jusqu’à la tombée de la nuit.
Enfin il rentrèrent au château et prirent la direction de la salle à manger. Sur la table de la petite salle privée était déjà disposé un succulent repas. Le Roi s’assit, suivit par son frère et ils commencèrent à manger.
Au bout de quelques plats, Korose rompis le silence :
– Tu n’en à pas marre de notre petite routine, depuis que la nation du feu à temporairement cessé ses assauts ?
Korose posa ses yeux clair sur son frère, attendant la réponse.